vendredi, mars 30, 2007

Week-end à Deauville

Après une soirée géniale passée hier à Lille, je pars ce soir avec Stéphane et Than à Deauville (à ne pas confondre avec son homonyme située en banlieue de Sherbrooke) afin d'assister au 9è festival du film asiatique qui a lieu jusqu'à dimanche. Bon week-end à tous !

jeudi, mars 29, 2007

À Lille ce soir

Habiter en europe, c'est avoir l'avantage de bouger rapidement d'une ville à une autre (le temps d'une soirée) malgré la distance ! Ainsi ce soir (jeudi soir), je serai à Lille, dans le nord de la France (à plus de 300 km de Paris) pour une soirée étudiante Erasmus en compagnie de Marc-André et Karine. Je reviendrai à Paris le lendemain matin, juste avant d'aller à mon travail. Vive le TGV !

mercredi, mars 28, 2007

Monster.fr ça marche !

Depuis la création de mon blog, il y a bientôt 1 an, je n'ai parlé de mon travail actuel que très rarement, voir jamais, pour plusieurs raisons. Mais, maintenant que le contexte a changé, je me permets d'écrire une série de 3 articles sur des évènements qui se sont produits depuis le début de l'année.

Au début de l'automne dernier, l'annonce de la délocalisation en province (vers Atos Grenoble) de la section BackOffice (développement java) de mon projet, combinée avec une série d'évènements dont je parlerai dans un prochain article, me donna la conclusion que mes souhaits de pouvoir évoluer sur des missions de développement Java (J2SE ou J2EE) au sein d'Atos Origin Paris, division télécom, étaient de plus en plus illusoires et que je devais, en conséquence, recommencer prochainement ma recherche d'emploi. Sinon, ma carrière professionnelle allait continuer à prendre un chemin que je ne désirais pas depuis plus d'un 1 an et demi déjà.

C'est ainsi que je me suis mis tranquillement "à l'écoute" du marché. Je souhaitais vivement recommencer à évoluer sur un poste de développement Java (idéalement J2EE) afin de pouvoir consolider mon expérience que j'avais commencée chez EA Mobile, lorsque travaillais à Montréal. Ayant une petite expérience J2ME mais aucune expérience J2EE, je pensais bien que ma recherche d'emploi prendrai un certain temps, sans compter la rédaction des lettres de présentations et l'envoi de C.V. via des sites d'emplois (comme ce que j'avais fait en 2005 avant d'arriver en France).

Au début du mois de janvier, je commença à passer quelques entretiens au sein de diverses sociétés grâce des personnes dans mon entourage (dont Le Détaché ou Math) qui avaient transmis mon c.v. à leurs sociétés respectives. Je passais des entretiens sans toutefois chercher activement un emploi par le biais de sites internet: j'étais en recherche "passive" d'emploi.

Vers la mi-février, n'ayant pas reçu de propositions d'embauche qui étaient asser intéressantes, j'ai décidé d'activer mon c.v. sur Monster(j'avais déjà entendu dans le passé que des entreprises recrutent leurs candidats directement en consultant des c.v. sur ce site). Le résultat fut très impressionnant et hallucinant: Dès la 1ère journée de son activation, mon c.v. fut consulté environ 250 fois et j'ai reçu plus de 40 prises de contact via mon email personnel. La deuxième journée d'activation donna à peu près les même résultats et ma boite vocale fut même rapidement saturée par de nombreux appels téléphoniques reçus. En seulement 2 jours d'activation de mon c.v. sur Monster, plus de trente entreprises avaient essayé de me contacter sur 450 consultations environ. J'avais tellement reçu de réponses qu'au bout de la 2è journée, j'ai procédé à la désactivation de mon c.v. sur le site. J'ai commencé alors a trier les offres reçues par email ou téléphone afin de ne retenir que 4 ou 5 sociétés dont je désirais vraiment rencontrer. Il va sans dire que le triage fut long !

Commença alors ma recherche "active" d'emploi: de la mi-février jusqu'au début du mois de mars, je passa plusieurs séries d'entretiens au sein d'environ 5 sociétés différentes. Rapidement, je reçu plusieurs propositions d'embauche (en fait, chaque entreprise rencontrée me fit une proposition) et mon choix s'arrêta finalement sur la société Smart-Up, SSII spécialisée en solutions J2EE/*.NET pour un poste d'ingénieur d'études et de développement J2EE ! Exactement ce que je désires faire depuis presque 2 ans.

Le marché des technologies de l'information est en pleine ébullition actuellement et je m'en suis vite rendu compte. Finalement, en moins de 1 mois, j'aurai déniché un nouvel emploi et rencontré plusieurs sociétés comme Coframi, CGI (France), One Point Technology, Smart-Up, Decasoft, Genigraph...

Les entreprises s'arrachent littéralement les candidats et j'ai même dû refuser des propositions de rendez-vous pour des entretiens. Sans compter que même des sociétés canadiennes basées à Montréal comme IdCad ou Zeta Technologies me contactèrent pour des entrevues téléphoniques ! Dans ce contexte, il est évident que la "surenchère salariale" existe et c'est ainsi que Smart-Up revit grandement à la hausse sa proposition salariale suite à un premier refus de ma part.

Je commencerai donc prochainement, après presque 2 ans d'attente, ma première expérience industrielle en développement J2EE.

Dans un prochain article, j'expliquerai un peu mon parcours professionnel depuis mon arrivée en France en juin 2005, parcours qui fut relativement pénible au sein d'Atos.

mardi, mars 27, 2007

Résultats des élections du Québec...

PLQ: 48 sièges
ADQ: 41 sièges
PQ: 36 sièges

Premier gouvernement minoritaire au Québec depuis...1878 ! Sans commentaires !!! Attendez-vous à des nouvelles élections en 2008/2009 !

Visite de Marc-André & Karine à Paris

Le week-end dernier, Marc-André et Karine, un couple d'amis Québécois en échange étudiant à Lille, sont venu me visiter à Paris. Malgré la température plutôt dégeulasse le samedi, la journée de dimanche fut belle et ce fut un bon petit week-end sympa. On remets ça lors de ma visite à Lille le week-end de Pâques et, peut-être, jeudi prochain pour une soirée Erasmus à Lille.








lundi, mars 26, 2007

L'honnêteté, ça rapporte

Jeudi soir dernier, comme presqu'à chaque semaine, j'ai décidé de passer la soirée au traditionnel pot de Québécois qui avait lieu cette fois-ci, au Murphy's près d'Opéra Garnier. Vers la fin de la soirée, au moment où je demande l'addition pour payer mes consommations, le serveur me dit: "Ah...euh, vous n'aviez pas déjà payé ?". Je lui ai répondu que non. Après un bref instant d'absence, il revena au comptoir pour me dire "Ah bon, c'est bon, je vous en fait cadeau. Vous avez été honnête..cadeau du murphy's !".

Incroyable, je venais de me faire créditer ma facture qui s'élèvait à plus de 20 euros...tout simplement parce que j'avais été honnête ! Être honnête, ça rapporte et c'est payant !

jeudi, mars 22, 2007

Photos de Dublin

Les photos de mon séjour du week-end dernier à Dublin se trouvent ici.

Samedi 17 mars
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En ce jour de la St-Patrick, après un réveil très matinal (et difficile...la veille j'étais dans une soirée au Planet Hollywood pour le gala de l'EPMI), je me dirigea vers l'aéroport de Roissy afin de prendre mon vol Aer Lingus pour Dublin. Contrairement à la plupart des mes autres voyages effectués jusqu'à maintenant, je voyageais seul cette fois-ci (apparemment mon entourage n'avait pas trouvé mon offre intéressante ?!) mais qu'à cela ne tienne, j'avais prévu rejoindre sur place Karine, alias Kadova, une française vivant à Dublin que je connais grâce au forum U2Achtung.com.

Après une attente interminable au comptoir d'enregistement à Roissy et avoir subi un retard de 30 minutes au niveau de l'horaire de mon vol, je suis arrivé à l'aéroport de Dublin vers 11h30 du matin, heure locale. Fait curieux, la sortie de l'avion se fit via les portes arrières de l'appareil (en plus des portes habituelles). Mon arrivée à Dublin ne se fit pas sans quelques évènements dérangeants: Une bretelle de mon sac à dos s'était décousue lors de son voyage en soute et la navette que j'ai prise entre l'aéroport et le centre-ville de Dublin eut quelques problèmes techniques (le moteur calait à toutes les 2 minutes).

Je suis finalement arrivé en début d'après-midi en plein coeur du centre-ville, sur la rue O'Connell, en plein milieu du défilé de la St-Patrick. Malgré le temps plutôt maussade (pluie, vent...), l'ambiance était définitivement à la fête. J'ai même eu l'occasion d'aller m'acheter un chapeau "Guiness" dans un magasin Carroll's (chaîne de magasin à Dublin spécialisée dans les souvenirs et objets cultes (très souvent kitch) irlandais). Plus tard, dans l'après-midi, j'ai finalement retrouvé Karine dans un pub dans le quartier Temple Bar (le quartier des pubs et de la night-life dublinoise) où les matchs de Rugby du tournoi des 6 nations étaient retransmis. Justement ce samedi, il y avait le fameux match France-Écosse (dont la France gagna largement) et je me suis vite rendu compte que les irlandais prenaient facilement pour l'Écosse. Évidemment, je profita dune consommation constante de Guiness et, conclusions faites, le goût de cette bière en dehors de l'irlande n'a rien a voir avec le celui qu'on retrouve dans les vrais pubs irlandais.

En début de soirée, Karine et moi avons rejoint un groupe d'amis composé d'une bonne dizaines d'italiens (de passage à Dublin) dans un restaurant. De retour à mon hôtel, une situation inusitée se produisit: on m'avait assigné un mauvais numéro de chambre donc, pour se faire visiblement pardonner l'erreur, on m'a donné un upgrade au niveau du type de ma chambre. J'ai eu le droit à une executive room (chambre plus grande, écrant tv lcd, 2è bureau avec siège en cuir...).

Dimanche 18 mars
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Ce matin, lors du petit-déjeuner, j'ai eu la chance de voir en quoi consiste exactement le irish breakfast: saucisses, jambon, bacon, "pudding noir", "pudding blanc"...en fait, il y a quelques ressemblances avec ce que l'on peut trouver au Québec le matin au restaurant du coin ! Je ne suis pas trop le genre de personne à aimer manger salé le matin donc j'ai plutôt opté pour le petit-déjeuner continental. J'ai profité de la journée du dimanche pour découvrir Dublin à pied: Grafton street en plein coeur du quartier des boutiques, Trinity College (université fondée en 1592) qui très célèbre pour sa bibliothèque où l'on expose des manuscrits celtes, book of kells, dont jai eu la chance d'observer. Évidemment, qui dit Dublin dit U2. Je me suis donc promené dans la ville afin d'observer certains sites qui sont associés à l'histoire du groupe: leurs premiers studios d'enregistrements, leurs studios actuels, le Clarence Hotel (dont Bono et The Edge sont propriétaires)...

Dublin est une ville bilingue soit, bien entendu, gaélique et anglais. Le double affichage est présent partout...même à l'aéroport !

Le soir, j'ai eu la chance d'aller à un concert au point Depot du groupe pop/rock/folk écossais/irlandais The Waterboys, suite à une invitation de quelques italiens rencontrés la veille.

Lundi 19 mars
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Ma dernière journée à Dublin débuta par une observation du Croke Park, stade plus que centennaire, tristement célèbre pour avoir été le lieu d'une fusillade effectuée par des auxiliaires de l'armée britannique, lors d'un match, quelques années avant la déclaration de l'indépendance du pays. Ce stade est aussi connu pour certains concerts que U2 donnèrent en ces lieux et qui furent historique dans leur carrière jusqu'à maintenant. La journée se continua par une visite l'ancienne prison Kilmainham Gaol qui fut utilisée entre 1796 et 1924 pour diverses raisons (prison normale et prison à caractère politique lors des soulèvements pour l'indépendance de l'irlande et lors de la période de rébellion qui s'en est suivi). Par la suite, je me dirigea vers l'aéroport pour revenir à Paris.

En conclusion, ce fut un week-end très sympa et cool malgré la mauvaise météo. Dublin est une ville beaucoup plus intéressante que je me l'imaginais. Les gens sont acceuillants et cool. Fait intéressant à noter est la forte présence de français (semble-t-il que le taux de chômage est d'à peine 4 %). Je n'ai pas eu la chance de tout visiter ce que j'avais prévu et, ne serait-ce que juste pour l'ambiance, j'ai bien l'intention d'y retourner pour un 2è voyage un jour.

mercredi, mars 21, 2007

L'histoire de Pierre Le Moyne d'Iberville

Pierre Le Moyne d'Iberville est né à Ville-Marie (Montréal) le 16 juillet 1661. C'était une époque où il fallait combattre pour survivre en Nouvelle-France. Il était le troisième enfant de Charles Le Moyne, (Dieppe en France), Seigneur de Longueuil au Canada (fondateur de la ville de Longueuil), et de Catherine Primot. Il est connu comme Sieur d'Iberville et est le fondateur de la colonie de la Louisiane

Située à la jonction des voies de communication conduisant vers les Grands Lacs et la baie d'Hudson, l'île de Montréal est, depuis sa fondation en 1642, en butte à la guérilla iroquoise. Ville-Marie est au coeur du commerce des pelleteries et ses marchands y trouvent la prospérité. Parti de rien et anobli en 1668, son père Charles Le Moyne est l'un des pionniers les plus riches et les plus influents de la ville naissante. Associé dans quelques compagnies de traite, il participe, en 1682, à la création de la Compagnie du Nord ou Compagnie française de la Baie d'Hudson.

En 1685, les investissements de la Compagnie du Nord à la baie d'Hudson sont en péril mais la compagnie obtient l'appui du gouverneur Jacques-René de Brisay, marquis de Denonville. Elle peut dès lors financer l'expédition de 1686 à la baie d'Hudson à laquelle participent trois des fils de Charles Le Moyne de Longueuil : Pierre Le Moyne d'Iberville, Jacques Le Moyne de Sainte-Hélène et Paul Le Moyne de Maricourt. Cette campagne éclair donne aux Français le contrôle sur trois postes de traite situés au sud de la baie James : Monsoni (Moose Factory), Rupert (Charles) et Quichichouane (Albany).

Pierre Le Moyne d'Iberville a 25 ans lorsque, le 10 août 1686, le chevalier Pierre de Troyes lui confie le commandement des postes qui viennent de tomber. Iberville maraude. Jouant les flibustiers aux alentours de la rivière Nelson, il s'empare de deux navires anglais. Ces prises lui permettent d'échapper à la famine et d'approvisionner le fort Monsoni. Quand il rentre à Québec par la mer, à la fin d'octobre 1687, le bâtiment qu'il conduit est chargé à ras bord de fourrures et de marchandises anglaises.

Séjournant en France au cours de l'hiver 1687-1688, il réussit à convaincre Versailles de soutenir la Compagnie française de la baie d'Hudson et d'assurer ainsi le renforcement de la position française au nord. Ses arguments portent. Le roi lui confie Le Soleil d'Afrique, le plus moderne et le plus rapide de ses navires. Le 3 août, après un détour par Québec, le navire fend les glaces de la baie d'Hudson.

De là, Iberville demande qu'on lui permette de s'emparer du fort York, ce qui fermerait aux Anglais l'accès à la rivière Nelson et aux territoires du Manitoba actuel. Avec moins de 20 hommes, il arraisonne deux navires, capture près de 80 Anglais et s'assure que le pavillon du roi flotte au-dessus des forts de la baie James. Le 12 septembre 1689, conduisant un vaisseau armé de 24 canons qu'il a chargé de milliers de peaux de castor, il met le cap sur Québec.

Pour Iberville la présence des Anglais au fort Nelson laisse présager la perte de la Nouvelle-France. Il ébauche un plan simple et peu coûteux pour sauver définitivement la colonie. Trois événements en diffèrent l'exécution. La suspension des hostilités entre la France et l'Angleterre, négociée en 1687, a pris fin au mois de mai 1689. Les répercussions du conflit européen ont frappé la région de Montréal où, le 5 août 1689, des habitants de Lachine ont été attaqués et massacrés. Enfin, le gouverneur Frontenac organise une riposte à laquelle Iberville participe avec enthousiasme. Le 18 février 1690, l'attaque de Corlaer (Schenectady, Maine) se solde par le pillage, l'incendie et le massacre d'une soixantaine de ses habitants.

Iberville séjourne à la baie d'Hudson pendant l'hiver 1690-1691, mais il n'y réalise rien de remarquable. En 1693, pendant qu'il escorte les navires qui font la navette entre le golfe Saint-Laurent et les ports français, l'Angleterre reprend les postes de la baie James. Au mois d'août 1694, ayant obtenu un monopole de trois ans sur le commerce à la baie d'Hudson, Iberville y retourne. Le 13 octobre, il maîtrise enfin le fort Nelson. L'année suivante, on lui confie la patrouille de l'Atlantique, du Maine à Terre-Neuve.

Le 15 août 1696, il nourrit sa légende en s'emparant du fort William Henry à Pemaquid, sur la côte du Maine. Rapide, il se dirige ensuite vers Terre-Neuve. Là, avec moins de 200 hommes, il prend le fort Saint-Jean avant d'assujettir Terre-Neuve à coup d'expéditions meurtrières. Il ne savoure pas longtemps sa victoire puisqu'il reçoit l'ordre de filer vers la baie d'Hudson où les forts ont été repris. Le 5 septembre 1697, Le Pélican, en tête d'un convoi qui compte quatre navires, subit une attaque en règle. Déjà reconnu pour ses exploits sur terre, d'Iberville est aussi maître sur mer. Il démontre tout son savoir-faire lorsque son navire, le Pélican, est attaqué par trois navires de guerre anglais. Avant la fin de la bataille, d'Iberville coule un premier navire et s'empare d'un second, en plus de mettre le troisième en déroute. Le navire capturé, le Hudson's Bay, renferme une cargaison de peaux de castor dont la valeur s'élève à 50 000 écus. Dans les rangs français, d'Iberville se compte chanceux de n'avoir que 17 hommes blessés.

Quand les renforts arrivent, la bataille est finie ! Il ne reste qu'à reprendre le fort Nelson, qui tombe le 13 septembre 1697. Ce poste anglais est considéré comme le meilleur de la baie d'Hudson et est d'une importance capitale pour le contrôle de la traite des fourrures dans cette partie de l'Amérique du Nord.

Le traité de Ryswick, signé 7 jours plus tard, consacre la prédominance anglaise à la baie d'Hudson et celle des Français à la baie James. La France, qui conserve Port-Royal et Plaisance, doit rendre une partie de l'Acadie et Pemaquid.

Contraint de porter son regard vers d'autres horizons, mais toujours hanté par le désir de donner l'Amérique du Nord à la France, Iberville plaide en faveur de l'établissement d'une colonie française à l'embouchure du Mississippi : « Si la France ne se saisit pas de cette partie de l'Amérique qui est la plus belle, pour avoir une colonie [...] la colonie anglaise qui devient très considérable s'augmentera de manière que, dans moins de cent années, elle sera assez forte pour se saisir de toute l'Amérique et en chasser toutes les autres nations. » Son plan : étrangler les colonies de la Nouvelle-Angleterre entre le Canada au nord, le golfe du Mexique et la Louisiane au sud et le fleuve Mississippi à l'ouest.

Le 31 janvier 1699, commandant deux frégates, la Badine et le Marin, Pierre Le Moyne d'Iberville jette l'ancre dans la baie de Biloxi. Sa mission est d'établir une colonie française sur le golfe du Mexique et de découvrir l'embouchure du Mississippi. Cette découverte doit assurer à la France le contrôle d'une seconde voie de pénétration du continent nord-américain et permettre de limiter l'expansion des colonies américaines vers l'Ouest.

Le 2 mars 1699, il réussit là où Robert Cavelier de La Salle a échoué : il trouve, par voie de mer, l'embouchure du Mississippi. Trois expéditions successives, en 1699, 1700 et 1701, lui permettent de construire les forts Maurepas (Biloxi), Mississippi et Saint-Louis (Mobile).

Biloxi est le nom d'une petite tribu amérindienne que d'Iberville rencontre en 1699 dans la baie qui porte aujourd'hui son nom : D'Iberville. Le poste de Biloxi étant bien situé le long du littoral continental, d'Iberville souhaite qu'il devienne le centre maritime de la colonie louisianaise. Toutefois, en 1722, c'est Nouvelle-Orléans qui deviendra le nouveau centre de cette colonie.

En 1702, ayant noué des liens de confiance avec les Indiens, le commandant général de la Louisiane s'éloignait de cette colonie pour ne plus y revenir.

Au début de l'année 1706, Iberville sème la terreur dans les Antilles anglaises. Il terrorise, pille et neutralise l'île de Nevis, faisant craindre le pire aux établissements de la Nouvelle-Angleterre. Peu après, il fait escale à La Havane où il s'est rendu pour, croit-on, vendre du fer français. Il y meurt à bord du Juste, le 9 juillet 1706, terrassé par une maladie épidémique ou par les fièvres qui le minaient depuis 1701.

Les restes de celui que les registres d'inhumation désignent sous le nom de « El General Dom Pedro Berbila » ont été déposés dans l'église de San Cristobal, à La Havane. Il avait 45 ans.

Pierre Le Moyne d'Iberville était un grand homme...et un des ses lointains descendants n'est nul autre que Jérome Lemoyne, un collègue de travail dans ma société actuelle !

mardi, mars 20, 2007

Des accommodements...déraisonnables à la cabane à sucre

Il y a les accommodements raisonnables et les accommodements déraisonnables...!

En Montérégie, l'Érablière Le pain de sucre de Saint-Jean-sur-Richelieu a retiré le porc de son menu afin d'accommoder des musulmans.

Le chef Constantino a enlevé le jambon de sa recette de soupe aux pois, mais l'a gardé dans les fèves au lard et les oreilles de Christ pour les non-musulmans.

Sur demande des musulmans, le jambon est remplacé par des pépites de poulet.

Cette modification aux traditions est qualifiée d'«inacceptable» par l'Association des restaurateurs de cabanes à sucre du Québec. La présidente, Hermine Bourdeau-Ouimet, rappelle que le porc fait partie des plaisirs de la cabane à sucre et qu'il ne saurait être question d'évacuer les menus traditionnels.

Elle invite les gens qui ne consomment pas de porc à apporter eux-mêmes quelque chose à manger et de se payer la traite avec les sucreries des cabanes.

Mme Boudreau-Ouimet croit que peu de ses membres ont accepté d'accommoder les musulmans. Toutefois, des vérifications faites par le Journal de Montréal indiquent que plusieurs cuisines de cabanes à sucre peuvent répondre aux clients désirant des menus adaptés, à condition de le savoir à l'avance et de continuer d'offrir le menu traditionnel aux autres.

Une autre cabane à sucre, l'Érablière au Sous-Bois, a interrompu la fête d'un groupe de clients à Mont-Saint-Grégoire pour permettre à une cinquantaine de musulmans de faire leur prière sur la piste de danse.

Le chanteur country Sylvain Boily, offusqué d'avoir été chassé de la cabane à sucre, a claqué la porte.

Le propriétaire de cette érablière justifie sa décision en affirmant que les musulmans constituaient un groupe de 260 invités, beaucoup plus nombreux que lui.

jeudi, mars 15, 2007

Élections Québec 2007: J'ai finalement voté

Ca y est ! Pour la première fois de ma vie, j'ai finalement pu exercer mon droit de vote par correspondance. Lors de la réception du kit électeur par poste express hier, je me suis vite rendu compte que la procédure de votation est plutôt particulière:

1) Inscrire le nom du candidat et son appartenance politique sur le bulletin de vote (pas de case à cocher comme un bulletin de vote habituel)

2) Insérer le bulletin dans l'enveloppe 766.1

3) Insérer l'enveloppe 766.1 dans l'enveloppe 766.2

4) Signer l'enveloppe 766.2 et inscrire son nom ainsi que son adresse

5) Insérer l'enveloppe 766.2 dans l'enveloppe de retour postale 766.3

Ouf !

Élections Québec 2007: réception du kit électeur

Tout comme Caroline, au tout début de la campagne électorale québécoise, je me suis renseigné sur la possibilité de pouvoir voter à distance. Après m'être promené sur le site du DGQ, la procédure semblait asser simple: un formulaire pour s'inscrire sur la liste des électeurs non- résidents au Québec. Par la suite, moins d'une semaine plus tard, je suis informé par email que je recevrai prochainement mon bulletin de vote par le biais dun courrier express (dont je peux suivre le statut par d'internet) DHL. Ce courrier est arrivé finalement aujourd'hui, après moins de 2 semaines d'attente. Il va s'en dire que Elections Québec est très efficace pour la gestion des droits de votes pour les électeurs hors-Québec !

mardi, mars 13, 2007

Baile Átha Cliath i deireadh seachtaine !

Non je ne délire pas, la phrase ci-dessus est tout simplement du gaélique (plus précisément de l'irlandais). Ca se traduit à peu près par "Dublin ce week-end !". En effet, comme prévu, je serai à Dublin du 17 au 19 mars pour la ST-Patrick. Évidemment, j'en profiterai pour faire une visite de lieux "U2" comme, par exemple, les vestiges du Windmill Lane Studios où furent enregistrés leurs premiers albums et le fameux Point Depot.


lundi, mars 12, 2007

Party chez Côme

Samedi dernier, Côme organisa un party chez lui. Nous étions une bonne trentaine de personnes (dont plusieurs étudiant(e)s étrangers) . La soirée fut précédée par un souper dans un restaurant italien dans le 4è arrondissement en compagnie de Côme, Florent, Sarah et quelques autres personnes.