Dimanche 13 juillet
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La nuit fut courte. Plusieurs personnes de notre groupe profitèrent de notre dernière soirée en Inde pour discuter et jouer aux cartes. Vers 7h30, après un petit-déjeuner rapide, nous nous sommes tous rassemblés dans la cour principale d'AICUF, le groupe au complet avec les 15 indiens nous accompagnant durant le voyage. Vers 8h, nous sommes finalement parti en direction de l'aéroport de Chennai. Arrivé sur place, après une bonne heure de bus (à cause du trafic évidemment), je fus surpris de constater que l'accès à l'intérieur de l'aéroport est réservé aux voyageurs seulement. Les gens accompagnant les voyageurs doivent payer 60 roupies (environ 1 euro) pour pouvoir entrer à l'intérieur ! Business is business ! Pour aller à Sydney, notre itinéraire de vol était Chennai->Sydney via Singapour avec Singapore Airlines.
Une fois entrés à l'aéroport, nous avons dû faire scanner nos bagages avant de procéder à l'enregistrement pour notre vol vers Singapour. En parlant d'enregistrement, il fut sans aucun doute le plus long de ma vie que j'ai vu jusqu'à maintenant. Comme je l'ai déjà mentionné précédemment, en Inde, on ne travaille pas à la même vitesse qu'en occident. Au total, cela pris presque 2 heures à procéder à l'enregistrement de la totalité de notre groupe dont presque 30 min. pour moi seulement ! En effet, comme vous le savez sans doute, je possède 2 passeports. Pour ce voyage, mon visa indien était dans mon passeport Suisse et mon ETA (visa électronique) Australien dans mon passeport Canadien. Mon enregistrement pris beaucoup de temps car le préposé au comptoir mis 10 ou 15 min pour se rendre compte de cette particularité qui m'est propre. De plus, pendant qu'il me servait, il me mettait parfois en attente pour aller s'occuper de l'enregistrement de d'autres clients. Finalement, le temps de passer les douanes de sortie, l'heure de l'embarquement était proche si bien que je n'ai pas eu le temps d'aller essayer le lounge Star Alliance de l'aéroport. Néanmoins, avant mon départ, j'ai finalement réussi à trouver dans une librairie un livre en anglais sur le Kama-Sutra indien (un peu cher par contre...40 euros !).
Notre vol pour Singapore parti vers 11h30. Ce voyage confirma ce que je pensais déjà de Singapore Airlines: qualité de service exceptionnel, même pour la classe économique, avec un qualité de nourriture très satisfaisante, un choix important de divertissements (j'ai même pu jouer sur mon écran de siège à Zelda III sur Super Nintendo) et un personnel de cabine relativement jeune (rien à voir avec les vols Paris-Montréal d'Air Canada). Bref, il s'agit définitivement d'une des meilleures compagnies aériennes au monde. Durant le vol, j'ai pu découvrir le fameux Singapore Sling qui fut inventé vers le début du XXè siècle dans un hôtel à Singapour. Arrivé à Singapour un peu plus de 4 heures plus tard, il était déjà 18 h en heure locale (il y a 2h30 de différence l'été avec Chennai). Sergio et moi avons passé un peu de temps dans le lounge Silver Kris de Singapore Airlines (avec un choix de riz, de nouilles accompagnées de boeuf, la qualité du lounge était remarquable). J'ai eu le temps aussi de me promener un peu à travers l'immense terminal 3 de l'aéroport de Singapour: imaginez un couloir principal faisant facilement 2 km de longueur avec des boutiques à tous les 10 ou 15 mètres ! Bienvenue à Singapour...le "Dubaï" de l'Asie (et où le chewing-gum est strictement interdit !). Je me suis rapidement rendu compte qu'ici, les gens sont très commerçants: si vous achetez un truc dans une boutique, on essayera toujours de faire grossir la vente en vous faisant croire que l'on vous fait un deal. Par exemple, lorsque j'ai acheté ma bouteille de Singapore Sling dans une boutique, la vendeuse essaya de m'inciter à en acheter une 2è en prétendant que je ferais sûrement des heureux dans mon entourage.
Vers 19h30, c'était l'heure de l'embarquement pour le vol pour Sydney. En passant le contrôle de sécurité (rayons-X), je me suis rendu compte comment ici, ils ne rigolent pas avec la sécurité: les paniers dans lequels vous déposez vos objets personnels devant être scannés sont numérotés. On vous donne un numéro que vous devez présenter pour récupérer vos affaires après avoir passé le détecteur de métal (cela empêche évidemment les vols éventuels...). De plus, le détecteur de métal consistait en une cabine géante dans laquelle vous passez et un scanner passe automatiquement autour de vous circulairement pour voir si vous avez des objets de métal sur vous. Dans la file d'attente de l'embarquement, j'ai eu la chance de faire la connaissance d'un groupe d'espagnols se rendant eux-aussi à Sydney pour les JMJ.
Certaines personnes seront peut-être jalouses mais ce vol entre Singapour et Sydney fut effectué avec le nouvel Airbus A380 qui est actuellement le plus gros avion au monde. Au niveau de la classe économique, elle était séparée en 2 couloirs principaux sur 2 étages. Il y a tellement d'espace que même nos sièges étaient plus larges qu'une classe économique standard. De plus, au 1er étage, à l'avant de l'avion, un espace est réservé pour les suites qui sont tout simplement des cabines (des chambres avec un lit, une table, une chaise et un écran de télé...un "appartement volant" !). Quant aux divertissements, il y avait un choix de plus de 40 films en vidéo sur demande sans compter les nombreux jeux, chaînes musicales et émission de télé disponibles. Une fontaine d'eau était aussi accessible près des cuisines.
Un peu plus de 7 heures plus tard, à 6h du matin (le lundi 14) heure locale (il y a 2 heures de différence avec Singapour), nous sommes enfin arrivés à notre destination finale à Sydney, Australie. Je fus surpris par l'atterrissage plutôt raide du A380 (le choc des pneus sur la piste était énorme). L'immigration à peine déjà passée (et nos bagages récupérés), nous avons eu le droit à une fouille en règle de nos bagages avec le chien des douanes (il faut dire qu'un groupe de 65 personnes se baladant avec un drapeau français (merci David !) n'est pas très discret...). Heureusement, la douanière fut très chaleureuse. Elle nous a même mentionné qu'elle avait quelqu'un dans sa famille qui était originaire de France.
Reportage de cette journée produit par Guillaume (à noter que les images de la 1ère partie du reportage proviennent du vol Francfort->Chennai et non pas Chennai->Singapour comme il est mentionné):
Vue sur la cour principale d'AICUF le jour de notre départ:
Décollage en Airbus A380:
Une fois entrés à l'aéroport, nous avons dû faire scanner nos bagages avant de procéder à l'enregistrement pour notre vol vers Singapour. En parlant d'enregistrement, il fut sans aucun doute le plus long de ma vie que j'ai vu jusqu'à maintenant. Comme je l'ai déjà mentionné précédemment, en Inde, on ne travaille pas à la même vitesse qu'en occident. Au total, cela pris presque 2 heures à procéder à l'enregistrement de la totalité de notre groupe dont presque 30 min. pour moi seulement ! En effet, comme vous le savez sans doute, je possède 2 passeports. Pour ce voyage, mon visa indien était dans mon passeport Suisse et mon ETA (visa électronique) Australien dans mon passeport Canadien. Mon enregistrement pris beaucoup de temps car le préposé au comptoir mis 10 ou 15 min pour se rendre compte de cette particularité qui m'est propre. De plus, pendant qu'il me servait, il me mettait parfois en attente pour aller s'occuper de l'enregistrement de d'autres clients. Finalement, le temps de passer les douanes de sortie, l'heure de l'embarquement était proche si bien que je n'ai pas eu le temps d'aller essayer le lounge Star Alliance de l'aéroport. Néanmoins, avant mon départ, j'ai finalement réussi à trouver dans une librairie un livre en anglais sur le Kama-Sutra indien (un peu cher par contre...40 euros !).
Notre vol pour Singapore parti vers 11h30. Ce voyage confirma ce que je pensais déjà de Singapore Airlines: qualité de service exceptionnel, même pour la classe économique, avec un qualité de nourriture très satisfaisante, un choix important de divertissements (j'ai même pu jouer sur mon écran de siège à Zelda III sur Super Nintendo) et un personnel de cabine relativement jeune (rien à voir avec les vols Paris-Montréal d'Air Canada). Bref, il s'agit définitivement d'une des meilleures compagnies aériennes au monde. Durant le vol, j'ai pu découvrir le fameux Singapore Sling qui fut inventé vers le début du XXè siècle dans un hôtel à Singapour. Arrivé à Singapour un peu plus de 4 heures plus tard, il était déjà 18 h en heure locale (il y a 2h30 de différence l'été avec Chennai). Sergio et moi avons passé un peu de temps dans le lounge Silver Kris de Singapore Airlines (avec un choix de riz, de nouilles accompagnées de boeuf, la qualité du lounge était remarquable). J'ai eu le temps aussi de me promener un peu à travers l'immense terminal 3 de l'aéroport de Singapour: imaginez un couloir principal faisant facilement 2 km de longueur avec des boutiques à tous les 10 ou 15 mètres ! Bienvenue à Singapour...le "Dubaï" de l'Asie (et où le chewing-gum est strictement interdit !). Je me suis rapidement rendu compte qu'ici, les gens sont très commerçants: si vous achetez un truc dans une boutique, on essayera toujours de faire grossir la vente en vous faisant croire que l'on vous fait un deal. Par exemple, lorsque j'ai acheté ma bouteille de Singapore Sling dans une boutique, la vendeuse essaya de m'inciter à en acheter une 2è en prétendant que je ferais sûrement des heureux dans mon entourage.
Vers 19h30, c'était l'heure de l'embarquement pour le vol pour Sydney. En passant le contrôle de sécurité (rayons-X), je me suis rendu compte comment ici, ils ne rigolent pas avec la sécurité: les paniers dans lequels vous déposez vos objets personnels devant être scannés sont numérotés. On vous donne un numéro que vous devez présenter pour récupérer vos affaires après avoir passé le détecteur de métal (cela empêche évidemment les vols éventuels...). De plus, le détecteur de métal consistait en une cabine géante dans laquelle vous passez et un scanner passe automatiquement autour de vous circulairement pour voir si vous avez des objets de métal sur vous. Dans la file d'attente de l'embarquement, j'ai eu la chance de faire la connaissance d'un groupe d'espagnols se rendant eux-aussi à Sydney pour les JMJ.
Certaines personnes seront peut-être jalouses mais ce vol entre Singapour et Sydney fut effectué avec le nouvel Airbus A380 qui est actuellement le plus gros avion au monde. Au niveau de la classe économique, elle était séparée en 2 couloirs principaux sur 2 étages. Il y a tellement d'espace que même nos sièges étaient plus larges qu'une classe économique standard. De plus, au 1er étage, à l'avant de l'avion, un espace est réservé pour les suites qui sont tout simplement des cabines (des chambres avec un lit, une table, une chaise et un écran de télé...un "appartement volant" !). Quant aux divertissements, il y avait un choix de plus de 40 films en vidéo sur demande sans compter les nombreux jeux, chaînes musicales et émission de télé disponibles. Une fontaine d'eau était aussi accessible près des cuisines.
Un peu plus de 7 heures plus tard, à 6h du matin (le lundi 14) heure locale (il y a 2 heures de différence avec Singapour), nous sommes enfin arrivés à notre destination finale à Sydney, Australie. Je fus surpris par l'atterrissage plutôt raide du A380 (le choc des pneus sur la piste était énorme). L'immigration à peine déjà passée (et nos bagages récupérés), nous avons eu le droit à une fouille en règle de nos bagages avec le chien des douanes (il faut dire qu'un groupe de 65 personnes se baladant avec un drapeau français (merci David !) n'est pas très discret...). Heureusement, la douanière fut très chaleureuse. Elle nous a même mentionné qu'elle avait quelqu'un dans sa famille qui était originaire de France.
Reportage de cette journée produit par Guillaume (à noter que les images de la 1ère partie du reportage proviennent du vol Francfort->Chennai et non pas Chennai->Singapour comme il est mentionné):
Vue sur la cour principale d'AICUF le jour de notre départ:
Décollage en Airbus A380:
Promenade dans l'Airbus A380: