Il est là...il est arrivé. Comme à chaque année, le 3è jeudi de novembre sonne la sortie mondiale du
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Le Beaujolais nouveau est avant tout un produit marketing. A partir d'un vin modeste produit dans les vignes de la vallée de la Saône, au nord de Lyon, les négociants ont réussi à créer une sorte de rite planétaire qui perpétue depuis plusieurs décennies, chaque troisième jeudi de novembre. La version 2006 offre "beaucoup de fraîcheur, beaucoup de fruit et davantage de souplesse que le cru 2005. C'est un vin vraiment nouveau, avec une acidité très faible", estime Daniel Buillat, président de l'amicale des Beaujolais village.
Pour autant, l'ambiance générale reste morose dans la région du Beaujolais, marquée par une stagnation des ventes et des prix qui ne se redressent pas: un hectolitre de Beaujolais village nouveau s'y négocie cette année à 158 euros, soit six euros de moins qu'en 2005. 430.000 hectolitres de Beaujolais nouveau et de Beaujolais village nouveau seront produits cette année. 383.000 hectolitres avaient été commercialisés en France et à l'étranger en 2005. En 2004-2005, sur les 600.000 hectolitres de Beaujolais primeur produits, seuls 400.000 avaient été commercialisés et l'équivalent de millions de bouteilles ayant dû être distillé pour finir en vulgaire vinaigre ou en alcool industriel.
Si le Japon demeure encore le plus gros marché de Beaujolais nouveau, devant l'Allemagne et les Etats-Unis, la Chine constitue un vrai marché d'avenir, même si les ventes y sont encore embryonnaires.
Et comme décrit dans cet article, au Japon, même les robots goûtent le beaujolais nouveau.
Enfin, en ce qui me concerne, ca sera la 2è fois de ma vie que j'expérimente ce phénomène, la 1ère fois étant évidemment l'année dernière lors de mes premiers mois d'habitation à Paris.