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La nuit fut beaucoup plus difficile que la précédente. En effet, cette nuit, les moustiques étaient très présents si bien que Guillaume, Sergio et moi, nous nous sommes réveillés vers 3h30 du matin et, en ce qui me concerne, le temps pour m'endormir à nouveau fut assez long. Finalement, je me suis réveillé vers 9h15...ce qui était assez tard car le programme de la journée commençait vers 9h30. J'ai eu à peine le temps de prendre mon petit-déjeuner que la journée débuta. Le thème d'aujourd'hui était les exclus ("marching with the marginalised"). Marching with the marginalised est aussi le slogan d'AICUF qui est affiché sur un des murs de la salle communautaire.
Le programme commença par une session de conférences données dans la salle commune avec divers invités. Pour commencer, nous avons eu le droit à un témoignage d'un indien issu des "tribes" (i.e. les tribus arborigènes peuplant l'Inde) nous parlant de la réalité de son peuple qui se fait exclure de la société indienne. Par la suite, une femme nous donna une conférence sur l'exclusion de femmes dans le monde (son discours était beaucoup trop subjectif et trop axé sur la promotion du féminisme...sans commentaires). La matinée se continua par une conférence donnée par un indien issus des Dalits (basse caste) qui est venu nous parler de la réalité des castes en Inde qui créent volontairement une exclusion dans la société indienne. Enfin, 2 réfugiés tibétains sont venus témoigner de leur réalité et de la difficulté d'intégration des étrangers en Inde.
Après une petite pause, la journée s'est poursuivi avec une discussion commune sur la série des conférences que nous avions écoutées le matin. Après le dîner, en début d'après-midi, plusieurs groupes se sont formés afin de partir à la rencontre des exclus dans la ville. Parmi les lieux proposés, il y avait, entre-autres, la visite d'un bidonville, la visite d'un orphelinat, d'un centre pour personnes âgées, d'un centre pour sans-abris et d'un centre pour déficients mentaux ou pour handicapés physiques. En ce qui me concerne, Sergio et moi avons choisi de s'intégrer au groupe partant à la visite d'un orphelinat. Accompagné d'une indienne (qui est enseignante à l'université qui est située à proximité d'AICUF), nous sommes donc parti vers 14h en direction d'un orphelinat pour jeunes filles qui est situé dans un des bidonvilles de Chennai. Pour y aller, nous avons eu la chance d'expérimenter les taxis indiens: imaginez une sorte de moto géante à 3 roues supportée par une cabine pour les passagers et le conducteur. Le tout se démarre avec une corde telle une tondeuse à gaz. Contrairement à Paris, peut importe où vous êtes en ville, vous êtes sûr de trouver des taxis à proximité. Inde oblige, avant de prendre un taxi, il faut négocier la course avec le conducteur...business is business ! Pour une course de moins de 10 km, au delà de 100 roupies (1,50 euros) c'est de l'arnaque totale ! Avant de partir donc, notre guide indienne a dû évidemment négocier avec chaque chauffeur de taxi car, évidemment avec nos looks touristes, les chauffeurs essayaient d'augmenter le tarif. Notre promenade en taxi nous a permis de bien découvrir les réalités du trafic dans Chennai.
Un peu moins d'une demi-heure plus tard, nous sommes arrivés à l'orphelinat. Il s'agit d'un établissement créé au début des années 2000 par une soeur franciscaine dont le but est de prendre en charge les jeunes filles issues du bidonville à proximité. Ces filles ne sont pas nécessairement toutes orphelines: certaines ont encore 1 des 2 parents et d'autres sont tout simplement issues de familles brisées. Nous avons pu échanger pendant 30 min environ avec les soeurs habitant en ces lieux avant l'arrivée des filles qui revenaient de leur journée d'école. Pendant un peu de moins de 2 heures, nous avons discuté avec les filles et nous avons eu le droit également à quelques spectacles musicaux. Ce que je retiens surtout de cette expérience est le sourire de ces enfants. De plus, certaines d'entres-elles arrivent à très bien exceller à l'école malgré leur situation familiale qui n'est guère rose.
Vers 17h, avant de repartir, nous avons visité une église à proximité qui est très belle pour son architecture.
De retour à AICUF, vers 18h, nous étions supposé (selon l'horaire) de faire un bilan en groupe de notre journée...bilan qui n'eut jamais lieu. À la place, nous avons eu un temps libre et il y a eu une messe à 19h avant le souper.
En début de soirée, dans la salle communautaire, nous avons eu le droit à une présentation des 15 indiens qui nous ont accompagnés par la suite durant notre séjour en Australie. Nous avons eu le droit à certaines danses et chansons folkloriques indiennes et, en contrepartie, nous leur avons présenté un vidéo (tourné par quelques personnes de notre groupe) sur la France.
En fin de soirée, certaines personnes suggérèrent l'idée de découvrir Chennai "by night". Un des responsables d'AICUF nous déconseilla une telle idée car, selon lui, Chennai n'est pas une ville qui possède une bonne vie nocturne et il est parfois risqué de se promener la nuit dans la ville car la police est, semble-t-il, corrompue. Néanmoins, une douzaine de personnes du groupe, dont moi, avons quand même décidé de tenter de trouver un bar ou une discothèque à proximité. Sur notre chemin, nous sommes tombés par hasard sur un des indiens habitant AICUF qui accepta de nous diriger dans la ville. Finalement, nous avons bien trouvé un bar et une discothèque à proximité mais ils étaient fermés (à Chennai, les bars ferment à 23h30 ! Chennai n'est pas une ville où l'on vit la nuit). Nous sommes donc retournés à AICUF pour aller dormir.
Reportage de cette journée produit par Guillaume (en ce qui le concerne, il a visité un bidonville en après-midi):
En taxi, en route vers l'orphelinat:
Le programme commença par une session de conférences données dans la salle commune avec divers invités. Pour commencer, nous avons eu le droit à un témoignage d'un indien issu des "tribes" (i.e. les tribus arborigènes peuplant l'Inde) nous parlant de la réalité de son peuple qui se fait exclure de la société indienne. Par la suite, une femme nous donna une conférence sur l'exclusion de femmes dans le monde (son discours était beaucoup trop subjectif et trop axé sur la promotion du féminisme...sans commentaires). La matinée se continua par une conférence donnée par un indien issus des Dalits (basse caste) qui est venu nous parler de la réalité des castes en Inde qui créent volontairement une exclusion dans la société indienne. Enfin, 2 réfugiés tibétains sont venus témoigner de leur réalité et de la difficulté d'intégration des étrangers en Inde.
Après une petite pause, la journée s'est poursuivi avec une discussion commune sur la série des conférences que nous avions écoutées le matin. Après le dîner, en début d'après-midi, plusieurs groupes se sont formés afin de partir à la rencontre des exclus dans la ville. Parmi les lieux proposés, il y avait, entre-autres, la visite d'un bidonville, la visite d'un orphelinat, d'un centre pour personnes âgées, d'un centre pour sans-abris et d'un centre pour déficients mentaux ou pour handicapés physiques. En ce qui me concerne, Sergio et moi avons choisi de s'intégrer au groupe partant à la visite d'un orphelinat. Accompagné d'une indienne (qui est enseignante à l'université qui est située à proximité d'AICUF), nous sommes donc parti vers 14h en direction d'un orphelinat pour jeunes filles qui est situé dans un des bidonvilles de Chennai. Pour y aller, nous avons eu la chance d'expérimenter les taxis indiens: imaginez une sorte de moto géante à 3 roues supportée par une cabine pour les passagers et le conducteur. Le tout se démarre avec une corde telle une tondeuse à gaz. Contrairement à Paris, peut importe où vous êtes en ville, vous êtes sûr de trouver des taxis à proximité. Inde oblige, avant de prendre un taxi, il faut négocier la course avec le conducteur...business is business ! Pour une course de moins de 10 km, au delà de 100 roupies (1,50 euros) c'est de l'arnaque totale ! Avant de partir donc, notre guide indienne a dû évidemment négocier avec chaque chauffeur de taxi car, évidemment avec nos looks touristes, les chauffeurs essayaient d'augmenter le tarif. Notre promenade en taxi nous a permis de bien découvrir les réalités du trafic dans Chennai.
Un peu moins d'une demi-heure plus tard, nous sommes arrivés à l'orphelinat. Il s'agit d'un établissement créé au début des années 2000 par une soeur franciscaine dont le but est de prendre en charge les jeunes filles issues du bidonville à proximité. Ces filles ne sont pas nécessairement toutes orphelines: certaines ont encore 1 des 2 parents et d'autres sont tout simplement issues de familles brisées. Nous avons pu échanger pendant 30 min environ avec les soeurs habitant en ces lieux avant l'arrivée des filles qui revenaient de leur journée d'école. Pendant un peu de moins de 2 heures, nous avons discuté avec les filles et nous avons eu le droit également à quelques spectacles musicaux. Ce que je retiens surtout de cette expérience est le sourire de ces enfants. De plus, certaines d'entres-elles arrivent à très bien exceller à l'école malgré leur situation familiale qui n'est guère rose.
Vers 17h, avant de repartir, nous avons visité une église à proximité qui est très belle pour son architecture.
De retour à AICUF, vers 18h, nous étions supposé (selon l'horaire) de faire un bilan en groupe de notre journée...bilan qui n'eut jamais lieu. À la place, nous avons eu un temps libre et il y a eu une messe à 19h avant le souper.
En début de soirée, dans la salle communautaire, nous avons eu le droit à une présentation des 15 indiens qui nous ont accompagnés par la suite durant notre séjour en Australie. Nous avons eu le droit à certaines danses et chansons folkloriques indiennes et, en contrepartie, nous leur avons présenté un vidéo (tourné par quelques personnes de notre groupe) sur la France.
En fin de soirée, certaines personnes suggérèrent l'idée de découvrir Chennai "by night". Un des responsables d'AICUF nous déconseilla une telle idée car, selon lui, Chennai n'est pas une ville qui possède une bonne vie nocturne et il est parfois risqué de se promener la nuit dans la ville car la police est, semble-t-il, corrompue. Néanmoins, une douzaine de personnes du groupe, dont moi, avons quand même décidé de tenter de trouver un bar ou une discothèque à proximité. Sur notre chemin, nous sommes tombés par hasard sur un des indiens habitant AICUF qui accepta de nous diriger dans la ville. Finalement, nous avons bien trouvé un bar et une discothèque à proximité mais ils étaient fermés (à Chennai, les bars ferment à 23h30 ! Chennai n'est pas une ville où l'on vit la nuit). Nous sommes donc retournés à AICUF pour aller dormir.
Reportage de cette journée produit par Guillaume (en ce qui le concerne, il a visité un bidonville en après-midi):
En taxi, en route vers l'orphelinat:
Sur le chemin du retour, vue sur le trafic de Chennai
Sur le chemin du retour, en taxi
Autre vue sur le trafic de Chennai devant les bureaux d'AICUF
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