vendredi, mai 25, 2007

La gestion de projet en France

Voilà presque 2 semaines que j'ai commencé mon nouvel emploi au sein de Smart-Up comme ingénieur d'études et de développement J2EE. En moins de 2 semaines, j'ai vite remarqué certaines caractéristiques sur la façon de travailler que j'avaient déjà observé lors de mon séjour chez Atos Origin. Cela ma permis de tirer certaines conclusions sur les différences culturelles dans le monde du travail entre la France et le Québec. Tout spécialement au niveau de la gestion de projet. Globalement, une gestion de projet en informatique dans un milieu de travail en France se déroule de la façon suivante:

- Un projet dépend d'un chef de projet et, parfois, d'un chef d'équipe.

- Ces derniers dépendent d'un directeur de projet (vous voyez la hiérarchie ...)

- À plusieurs occasions, toute cette clique se réunit pour effectuer le suivi d'avancement du projet (établissement du planning) et autres tâches associées.

- À l'issu de ces réunions, le planning est mis à jour mais très rarement (voir jamais) diffusé à l'ensemble des collaborateurs de l'équipe.

- Il peut avoir, à l'occasion, un compte-rendu de réunion mais qui est, encore une fois, très rarement diffusé à l'ensemble de l'équipe.

- Dans ce contexte, un collaborateur de l'équipe (comme un développeur java, par exemple) n'a guère choix de prendre de l'initiative par lui-même et de faire beaucoup de "reporting" vers son chef de projet afin d'être mis au courant des tâches à effectuer en priorité.

Il va s'en dire que cela est pas mal différent de la façon dont on gère un projet en général au Québec. Je me souviens du bon temps où je travaillais chez EA Mobile à Montréal où l'on avait une réunion d'équipe à chaque semaine et il va sans dire que l'on était bien informé du déroulement des activités de l'équipe.

Globalement, les différences culturelles au niveau du travail entre la France et le Québec se caractérise principalement par le fait qu'en France, il y a un manque flagrant de communication entre un chef de projet et l'ensemble de l'équipe (au niveau du planning du projet). L'employé nage beaucoup plus "dans la brume".

Il va sans dire que cela mène à des situations comme ce qui m'est arrivé aujourd'hui: en fin d'après-midi, j'apprend in extremis que les tâches que j'étais entrain d'effectuer devaient être terminées pour demain (j'avais commencé ce matin en plus...). Résultat: j'ai dû quitter le travail à 19h30 !

5 commentaires:

barbara a dit…

Pauvre toi ! J'avoue que la hierarchie en France, et la notion de chef de projet a pas rapport avec le canada.

Apres 7 ans de travail au canada, il me serait totalement impossible de retravailler a la france, et un boss qui me domine de meme sans aucune consideration pour l'etre humain que nous sommes...ou si ca devait se produire je serais crampee ou je peterais une coche ahahaha

Anonyme a dit…

pff le planing on s en branle

didier gros ghislain ! :)

AK47 a dit…

Salut Didier,

Bienvenu en France, pays ou la culture du travail franchouillarde (suce kiki et cie) est tres differente de la culture de travail anglo-saxone.

Si tu veux y arriver, payes des verres a celui qui est cense etre ton boss (tu seras au courant des dernieres informations qui sont censes etre disponibles a tous et toutes).

Voila, une des 'petites' raisons pourquoi l'industrie du logiciel info n'a jamais pu se developpe en France.

Didier a dit…

C'est clair...je comprend pourquoi en france il y a beaucoup de SSII et très peu de developpement logiciels-produits...

Flo tu dis quon sen fou du planning...hé bien faut pas s'étonner après pourquoi il y a tant de français qui vont travailler en informatique dans les pays anglo-saxons....vive la france...tssss..

Anonyme a dit…

Oh le Didier, il est dans la brume.
Il est vrai que la communication des planning etc c'est pas le fort en france: c'est la "franch touche"
Pourtant chez atos, tu avais presque le système: prendre des cafés.
Seulement tu le faisais pas avec le chez de projet.
Essaies dans ta nouvelle boite et tu verras le changement.
Bonne continuation Didier

Niko d'atos