vendredi, août 11, 2006

[Mexico 2006] Day 8: Bonampak et ses Lacandons // Yaxchilan et la frontière guatémaltèque

Au mexique, les vendeurs ambulants sont vraiment partout.....j'ai même eu l'occasion de voir des vendeurs se promener entre des voies d'autoroutes, aux alentours des postes de péages !

Jeudi 3 août
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Après un autre réveil très matinal (5h30) et avoir subi plusieurs piqûres de moustiques durant la nuit (merci la canicule et l'humidité....), nous nous sommes dirigés vers l'entrée de l'hôtel où notre navette de tour organisé viendrait nous chercher vers 6h30.

Une fois partis, notre premier arrêt fut à un hôtel, situé sur le bord de la route, pour prendre notre petit-déjeuner (qui était compris dans le prix de notre forfait). Le site était asser spécial: il s'agissait d'un hôtel divisé en plusieurs huttes, avec beaucoup de palmiers et de végétation...un hôtel presqu'en pleine jungle en fait ! Durant le petit-déjeuner, Agnès D. me fit remarquer qu'un groupe d'allemandes nous suivaient, tout à fait par hasard, en fait depuis...notre séjour à Oaxaca !

Par la suite, le voyage se continua vers le site maya de Bonampak, à 150 km de Palenque, en direction de la frontière avec le Guatemala. Au courant du voyage, dans la navette, j'ai eu la chance de discuter un peu avec un couple espagnol, de Barcelone, qui voyagaient un peu dans le Chiapas et la péninsule du Yucatan avant de continuer leur périple vers le Guatemala ! Quelques heures plus tard, nous sommes arrivés sur le site proprement dit. Bien que le site des ruines mayas de Bonampak soit asser petit, il reste mondialement très connu pour ses fresques couvrant les murs et les voûtes des trois chambres d'un des édifices bâti sur l'acropole du site. Elles constituent l'ensemble de peintures monumentales mayas le plus complet d'amérique centrale. Les fresques les plus impressionnantes sont celles où l'on aperçoit un roi maya, revêtu d'une tunique, accomplir un rite d'auto-sacrifice propre à son peuple: le perçage de sa langue avec des branches d'épines, le sang étant récolté dans un vase sacré pour une offrande aux dieux.

À la sortie du site, j'ai eu l'occasion de rencontrer des lacandons effectuant de la vente artisanale. Les lacandons sont en fait des indiens considérés par certains comme un peuple maya très ancien, le seul à avoir résisté à la conquête, par d'autres comme une population issue d'une migration du 18è siècle venue du sud. Aujourd'hui, on en recense environ 500, vivant toujours sur leur base territoriale, dans la jungle et la forêt tropicale du Chiapas. S'ils portent encore tuniques blanches, cheveux longs et frange, la réalité de leur communauté est celle d'une dégénérescence galopante dûe à la consanguinité et à l'alcoolisme. Selon mon guide, leurs petits animaux en terre cuite représentant les esprits de la forêt sont vendus aux touristes...c'est effectivement ce que j'ai remarqué. Une indienne, accompagnée d'un enfant souffrant d'albinisme, me proposa pleins de petits objets à vendre....

Par la suite, vers la fin de la matinée, nous nous sommes dirigés vers le site maya de Yaxchilan, situé à la frontière entre le mexique et le Guatemala (le site est niché dans une boucle du Rio Usumacinta qui marque la frontière avec le Guatemala). Pour pouvoir y accéder, nous avons dû effectuer un arrêt à la ville frontière de Frontera Corozal pour, par la suite, emprunter une lancha (embarcation nautique) . Après 30 min de navigation (au cours de laquelle nous avons eu la chance d'observer de loin un singe se promenant à travers les arbres de la jungle), nous sommes arrivés au site proprement dit, en plein jungle, avec une canicule étouffante, sans parler de l'humidité et, bien sûr, des moustiques qui étaient présents en quantitée industrielle (j'ai regretté de n'avoir pas apportée mon spray anti-moustique).

Les ruines mayas sont asser impressionnantes (selon moi, plus que celles de Bonampak): situées en pleine jungle sur un site asser étendu, l'enchantement de ce site doit beaucoup à sa végétation impressionnante et à ses bruits de jungle (quantité de cris d'oiseaux, rugissements des singes hurleurs...). Le site connut son apogée au classique tardif, avec la dynastie Jaguar, dont les règnes, les conquêtes et les rites constituent le sujet de nombreux autels, stèles et linteaux. Sur ce site, j'ai pu apercevoir plusieurs dessins représentant le même genre de scène d'auto-sacrifice propre aux mayas: la cordelette d'épines passant à travers la langue.

Deux heures plus tard, nous sommes retournés vers la ville frontière de Frontera Corozal pour prendre notre dîner (inclus dans notre forfait).

Le soir, de retour à Palenque, nous avons eu la chance d'assister à un phénomène étrange: une panne internet dans toute la ville ! En fait, au courant de la soirée, nous avons essayé de procéder à l'achat des billets pour notre voyage en bus vers Tulum (péninsule du Yucatan, sur la côte de la mer des Caraïbes, à 12h de Palenque) du lendemain soir (bus de nuit). Dawned, l'agente au terminus nous informe qu'elle ne peut pas nous vendre des billets car son système est en panne.....nous commençons à stresser un peu (Tulum est une destination très touristique..les bus se remplissent très rapidement)...et nous nous sommes dit de réessayer le lendemain matin. Nous avons essayé alors d'aller faire de l'internet dans un cyber-café. Dawned, à chaque café, on nous réponds la même chose: internet est en panne ! Nous nous sommes rapidement rendu compte que la panne était généralisée dans la ville....la soirée fut courte alors, elle se termina vers 22h (comme je l'ai déjà mentionné, Palenque est une ville dortoir...le "Night life" n 'existe pas).

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