J'ai découvert un avantage de voyager avec 2 amies françaises: j'ai appris que les mots "Corridor" et "Croche" (dans le sens "tu marches croche"), ben ça n'existe pas en France.
Dimanche 30 juillet
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Aujourd'hui, nous avions décidés de passer la journée à Puebla, pour, par la suite, prendre un bus le soir qui nous permettrait de continuer notre périple à Oaxaca, au sud-est.
Située à 2162 m d'altitude, Puebla est la 4è ville en importance au mexique. Elle est célèbre grâce a sa gastronomie (c'est là que fut inventée, dit-on, la mole poblano, père de tous les mole (vous vous souvenez, sauce épaisse épicée..en fait la sauce originale est composée de tomates, amandes, graines de sésame et de citrouille, arachides, piments, clous de girofle et de chocolat amer) au mexique) ainsi qu'à la beauté exceptionnelle de ses murs (surtout des mur de ses églises...d'ailleurs, particulièrement dans cette ville, il y a des églises presqu'à chaque coin de rue. N'oublions pas que le mexique possède 90 % de Catholiques..). C'est aussi dans cette ville que les armées françaises furent vaincues par les soldats du général mexicain Zaragoza un certain 5 mai 1862. Cette date est maintenant jour de fête nationale ! En ce qui concerne la mole, on raconte qu'elle fut inventée par une soeur dans un couvent à Puebla. Avertie trop tard de l'arrivée de son évêque et prise par le temps, elle l'aurait improvisée avec ce qu'elle avait dans ses placards. Aujourd'hui, on trouve beaucoup de variantes de cette sauce, selon la région où l'on peut se trouver au mexique.
Nous avons profités de la matinée pour aller dans les hauteurs de la ville. J'ai eu même l'occasion d'observer de loin, à l'horizon, le volcan Popocatépetl (5452 m, 2è plus haute montagne au mexique).
Le midi, nous sommes parti dîner dans une taqueria (terme désignant des restos "fast-food" mexicains où l'on peut s'acheter tacos, tortillas, etc.). Dans le menu, j'apperçois le fameux Polle con mole...du poulet avec cette fameuse sauce...le même plat que Agnès L avait détestée l'autre jour..jme dis "bon, jvais essayer"...conclusion: c'est spécial, ça vau la peine d'essayer mais j'en raffole pas !
Nous avons continué notre après-midi pour visiter les autres parties de la ville (la "basse-ville"). Lorsque je suis arrivé à Puebla, je me suis promis d'acheter un Poncho (mon guide mentionnait un endroit spécialisé dans cette ville où l'on peut s'en acheter). Arrivés au marché artisanal El Parian, je commence à jaser avec quelques vendeuses à propos des prix des ponchos. Je me rends rapidement compte qu'il n'y a qu'une seule taille...et c'est pas mal grand. Je me verrai mal me promener avec ca lors d'un froid nocturne automnal en france ou au québec. Je continue à marcher aux alentours, quand soudain j'aperçois quelque chose d'asser interessant: un vêtement en 50 % coton 50 % acrylique asser chaud, avec capuchon...produit directement au mexique ! On début, j'ai tout de suite pensé que c'était une variante de poncho (quelques jours plus tard, à San Cristobal de Las Casas, j'ai appris que ça s'appellais un Suete ou quelque chose du genre en espagnol). J'ai finalement changé d'idée et j'ai eu un coup de coeur pour un Suete asser joli, bleu-clair/grisé.
Vers 18h, nous avons pris le bus pour nous diriger vers la ville de Oaxaca, située à 4 heures de Puebla. C'était un bus de première classe et je fus étonné de voir que nos baggages en soute était étiquettés, comme lorsqu'on prend un avion. Dans les bus au mexique ("autocars"), il y a même des ceintures de sécurité à chaque siège passager (ce qui n'existe pas en France ou au Canada).
Au courant du voyage, nous avons décidés d'apporter des nouvelles modifications à notre itinéraire: Visiter Oaxaca et le site Monte-Alban (situé à proximité) en 1 jour au lieu de 2...comme ça, ça nous donnerait plus de temps pour les jours qu'on va passer sur la plage le week-end suivant...
Nous sommes arrivés à Oaxaca vers 22h. Pour se rendre à l'auberge de jeunesse, nous avons pris un taxi et pour moi, ce fut un choc: le chauffeur ne se gênait pas de brûler des feux rouges (je me suis rendu compte que beaucoup de taxis font ça au mexique lorsqu'il n'y a pas beaucoup de circulation...) et en plus, le taxi n'avait pas de compteur. En fait, les taxis "officiels" au mexique n'ont pas de compteur...le montant du trajet est un espèce de "forfait" selon le nombre de km à parcourir.
Arrivés à l'auberge de jeunesse, j'ai fais la connaissance de 2 français qui dormaient dans la même chambre que moi....curieusement, ils faisaient à peu près le même type de parcours que moi et les 2 Agnès. Par contre, contrairement à nous, le lendemain, ils se sont dirigés vers Puerto Angel, sur la côte pacifique mexicaine.
À l'auberge, lors du check-in, quand j'ai dû présenter mon passeport, horreur ! Le coupon FMT que j'avais inséré dans mon passeport n'était plus là et, visiblement, nul part ailleurs dans mon sac. Le FMT (carte de migration touristique en espagnol) est un papier que l'on rempli à l'arrivée dans un aéroport mexicain. La partie basse du formulaire se détache et il faut la redonner lors de notre vol de retour, au départ d'un aéroport mexicain. Lors de l'arrivée au mexique, un douanier écrit sur ce coupon le nombre de jours autorisés pour rester au mexique. Le problème c'est que c'est un tout petit coupon, qui peut se perdre très facilement (c'est ce qui m'est arrivé d'ailleurs).
La soirée se termina vers 23h.
dimanche, août 06, 2006
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